L’escargot : un mets typiquement français dont de nombreux touristes sceptiques tombent amoureux en une bouchée. Plus qu’une simple denrée, l’escargot peut se décliner sous une multitude de formes et de plats. Cependant, il ne faut pas oublier que l’escargot est un animal avant tout. Et qui dit animal de consommation, dit forcément producteur ! Loin du simple ramassage dominical de colimaçons, l’héliciculteur, de son nom, travaille dur jour après jour pour élever ses petites bêtes en bonne et due forme et leur offrir la meilleure vie possible. Alors, en quoi consiste ce métier ? C’est ce que nous allons voir ici !
Héliciculteur : une profession, des connaissances
Comme tout métier, celui d’héliciculteur ne s’improvise pas, à l’inverse de ce que certains auraient tendance à penser. En effet, il ne suffit pas de s’éprendre d’escargots pour être en capacité de lancer son activité dès le lendemain. À cette fin, il est primordial de suivre une formation professionnelle. Ces dernières sont au nombre de trois : la formation initiale (qui, comme son nom l’indique, initie au métier. Durée : une semaine), la formation technique (qui se déroule sur trois mois) et la formation diplômante dénommée Brevet Professionnel Responsable d’Exploitation Agricole (BPREA) et qui comprend 1 200 h d’enseignements ainsi que 100 h de stage pratique. Les deux dernières formations incluent des temps d’apprentissage pratiques au sein de l’élevage d’un héliciculteur. Comme beaucoup de métiers du domaine agricole, la profession de producteur d’escargots requiert une formation solide. Pour cela, rien ne vaut une expérience sur le terrain. Lancer son exploitation, transformer son produit, le vendre… Quoi de mieux que l’expérience des anciens pour apprendre son métier en bonne et due forme ?
Une activité qui n’est encore qu’à ses débuts
Même si l’escargot reste un repas gastronomique de choix, il faut savoir que le métier d’héliciculteur n’est apparu qu’au cours des années 1980. Les producteurs d’escargots ne sont que 400 sur le territoire français, et cela, malgré une consommation de colimaçons importante (25,000 tonnes par an). Les producteurs français, réunis, peinent à atteindre les 1000 tonnes. Vous l’aurez compris : le milieu est en quête de nouveaux professionnels pour assurer une demande croissante.
Un métier en faveur de l’environnement
Élever des escargots en vue de les commercialiser peut avoir un impact positif sur l’environnement. Pourquoi ? Car cela évite au consommateur de concocter son repas avec des animaux vivant en pleine nature. De cette manière, l’écosystème ne subit pas de dégâts supplémentaires. À noter que le ramassage d’escargots est réglementé par le Code de l’Environnement.
Les tâches de l’héliciculteur
Que fait exactement un producteur d’escargots au quotidien ? La profession est composée de nombreuses missions : sélection des animaux reproducteurs, montage et mise en route des unités de reproduction, ramassage et conservation des pontes, préparation des parcs, alimentation des escargots, collecte des colimaçons, transformation en produit fini (en fonction des professionnels). Les qualités de l’héliciculteur : patient, disponible, autonome et organisé. Pour ce qui est du salaire, un producteur d’escargots gagne entre 1000 et 2500 euros mensuels. Cependant, tout dépend de la taille de l’exploitation, cela va sans dire.
Découvrez nos héliciculteurs partenaires Escargotière de Warnant et Cap Escargot
2 réponses
Excellente explication! Contrairement à ce que les amateurs peuvent imaginer on ne se décide pas du jour au lendemain à devenir héliciculteur!
Bonjour.
Futiur heliciculteur ,projet qui me passionne depuit quelques mois.
Merci pour ses explication .