Croissance du marché à deux chiffres de plus en plus de surfaces agricoles en conversion, de plus en plus de distributeurs et de clients, le secteur du bio en France est en plein boum.
2016 – Le bio en plein boum
Une croissance du marché de +20% entre le premier semestre 2015 et le premier semestre 2016…. Un chiffre d’affaires estimé à 6,9 milliards d’ euros pour la fin de l’année… Ajoutons à cela, 21 nouvelles fermes bio ont été comptées chaque jour des six premiers mois de 2016 (installations ou conversions), ou encore la barre désormais franchie des 1,5 ha de surface agricole en bio. Cela résume à peu de choses près le contexte du bio en France en 2016. Bien sur, chaque scandale alimentaire qui est révélé rime avec un engouement supplémentaire, parfois sous le coup de l’impulsion. Mais ces comportements impulsifs mis à part, la tendance est bien là.
Le marché se structure
Un tel développement n’est toutefois pas sans poser de questions aux différents acteurs. Cultiver en bio par exemple demande de répondre à des engagements et des contraintes. Notamment le fait que la culture n’est peut être pas aussi productive qu’en conventionnel. On surveille donc de près le rapport offre-demande. Le marché est aussi en pleine structuration. La grande distribution augmente ses rayons bio, le nombre de magasins spécialisés augmente, certains se mettent même à grossir de façon impressionnante. Et le consommateurs sont demandeurs de bio dans diverses structures comme la restauration rapide, les hôpitaux, les cantines scolaires, les distributeurs automatiques. La vente directe est elle aussi en pleine progression.
Préparer l’avenir
Mais il n’y a pas que les agriculteurs, puisque nombre de produits bio sont aussi des produits transformés. Sur les six derniers mois, pas moins de 1200 entreprises nouvelles ont été créees. Cette structuration amène d’ailleurs tous les acteurs du bio à réfléchir à l’avenir. Le 14 Novembre prochain, ils organisent ainsi les 9ièmes assisses de la bio avec témoignages, tables rondes, rencontre de porteurs de projets.
Pas que l’alimentaire
Du côté des produits, si l’alimentaire se taille la part du lion, et outre le développement important ces derniers temps du lait et du vin, il faut aussi noter un certain développement d’autres produits, comme les produits d’entretien, et les produits cosmétiques et de santé. D’autres produits émergent mais avec plus de difficulté: le textile et les chaussures.